• Depuis une première enquête internationale, en 2021, Pékin n’a plus autorisé de chercheurs étrangers à venir dans le pays.
  • Les origines du Covid-19 restent encore floues, même si l’on sait que le virus a émergé dans la ville de Wuhan.
  • Le chef de l’OMS met la pression sur les membres de l’organisation pour réclamer à la Chine des explications.
Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas dit son dernier mot. Dimanche 17 septembre, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS a indiqué dans un entretien au Financial Times, qu’il était prêt à mener une nouvelle enquête en Chine. Et ce, afin de percer les origines du Covid-19. Dans le même temps, il réclame de la part des autorités chinoises « un accès total » aux informations et aux infrastructures pouvant être impliquées.

« Nous pressons la Chine pour qu’elle donne un accès total et nous demandons aux pays de soulever la question lors de leurs réunions bilatérales (pour inciter Pékin) à coopérer », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus dans le quotidien économique britannique. Il explique que son organisation a d’ores et déjà demandé à Pékin, « par écrit », de « fournir des informations« . « Nous sommes prêts à envoyer une équipe si elle nous le permet », prévient-il.

Plus de trois ans après l’apparition du Covid-19, le monde butte encore sur l’origine du virus. À ce stade, une seule chose est sûre : les premiers cas ont été détectés à la fin de l’année 2019, dans la ville de Wuhan en Chine. Comment a-t-il émergé ? C’est là deux que deux théories s’affrontent encore. D’un côté, la fuite d’un laboratoire dans lequel ces virus sont étudiés ou l’infection par un animal intermédiaire d’habitants chinois qui fréquentaient le marché de Wuhan.

La Chine muette face au Covid

Au début de l’année 2021, une équipe de chercheurs avaient pu se rendre en Chine pour enquêter. Leur venue avait été organisée sous la houlette de l’OMS et ils étaient accompagnés de scientifiques chinois. Dans un rapport, ils avaient privilégié l’hypothèse de la transmission à l’homme du virus hautement contagieux par un animal. Celui-ci aurait joué le rôle d’intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme. Depuis, le patron de l’OMS a indiqué que « toutes les hypothèses » restaient « sur la table ».

Après cette première enquête, aucune équipe internationale n’est retournée sur le sol chinois. Dans le même temps, les multiples demandes de données supplémentaires formulées par l’OMS sont restées lettre morte. Selon le Dr Tedros, l’agence onusienne n’entend pas abandonner les recherches.

À plusieurs reprises, il a exhorté Pékin à « faire preuve de transparence dans le partage des données »« mener les enquêtes nécessaires » et à « partager les résultats ». Jusqu’ici sans succès.

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5 Commentaires

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