Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir au Niger, a décidé de la réouverture, dès le lundi 4 septembre, de l’espace aérien. “L’espace aérien de la République du Niger est ouvert à tous les vols commerciaux nationaux et internationaux”, a déclaré un porte-parole du ministère des Transports cité par l’Agence nationale de presse (ANP), en précisant que les services au sol avaient également repris.  

Cette décision de la junte de rouvrir les frontières, est un véritable ouf de soulagement pour de nombreuses compagnies aériennes desservant l’Afrique subsaharienne, et bien sûr, pour tous ceux qui projetaient de quitter le territoire par voie aérienne. Mais aussi, c’est un pied de nez des autorités nigériennes à la France et à la CEDEAO. Elles entendent, par ce geste, leur indiquer que la page Mohamed Bazoum est définitivement fermée.

 

C’est un coup de pouce à l’économie nigérienne

 

Mais, attention, cette réouverture ne se limite qu’aux vols commerciaux nationaux et internationaux, puisque « l’espace aérien reste toujours fermé à tous les vols militaires opérationnels et autres vols spéciaux qui ne sont autorisés que sous réserve d’autorisation préalable des autorités compétentes ». Une preuve que le pouvoir de Niamey est toujours sur le qui-vive ; qu’il garde toujours  l’arme au pied face à la menace d’une intervention militaire.

En tout cas, c’est déjà un pas de franchi, cette décision du pouvoir nigérien. Il marque là, un grand point. Car, non seulement c’est un coup de pouce à l’économie nigérienne dans un mauvais état, mais c’est aussi un message destiné à montrer à la population que les tombeurs de Bazoum sont sensibles à cette autre forme de souffrances des Nigériens générées par le blocus aérien.

 

Seydou TRAORE

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