Le ministère des Affaires étrangères a condamné « dans les termes les plus fermes les attaques continues des forces israéliennes contre des civils palestiniens sans défense dans la Bande de Gaza ».

Elle a souligné que ces attaques « ont coûté la vie à plus de 60 martyrs au cours des dernières 24 heures, en plus des centaines de martyrs tombés en attendant l’aide humanitaire au rond-point de Koweït et, auparavant, au rond-point de Nabulsi ».

Il a appelé « Israël à mettre un terme à ses politiques de punition collective contre les habitants de la Bande de Gaza, notamment le siège, la famine, le ciblage aveugle des civils et la destruction des infrastructures ».

Il a également renouvelé « l’avertissement contre les dangers de mener toute opération militaire dans la ville de Rafah en raison de ses conséquences humanitaires désastreuses pour les civils palestiniens qui ont trouvé refuge à Rafah comme dernier refuge à l’intérieur de la Bande », selon le communiqué.

Il a estimé que « prendre cette mesure malgré les avertissements et le rejet international reflète une indifférence à l’égard de la vie des civils innocents et constitue une grave violation du droit international et du droit international humanitaire ».

Vendredi, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé son approbation d’éventuels « plans d’opérations militaires » à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, malgré les avertissements internationaux, selon un communiqué du bureau de Netanyahu.

De nombreux pays ont mis Israël en garde contre le lancement d’une opération militaire à Rafah, où vivent plus de 1,4 million de Palestiniens, selon des rapports internationaux.

L’Égypte a également renouvelé son appel aux « parties internationales influentes et au Conseil de sécurité pour qu’ils assument leurs responsabilités juridiques et humanitaires en exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza et en empêchant par tous les moyens la réalisation du scénario de déportation ».

Ces parties ont été également appelées à œuvrer à mettre fin aux « violations israéliennes continues contre les civils et à la mise en œuvre urgente de l’aide humanitaire par tous les moyens dans la Bande de Gaza ».

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « génocide ».

Israël a également imposé un blocus total sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine.

La guerre israélienne a provoqué, en outre, le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.

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