Quelques heures après la destitution du président du Gabon, Ali Bongo, un de ses fils a été mis aux arrêts par les putschistes. Il fait face à une grave accusation.

Tôt dans la journée du mercredi 30 août, le Gabon a été frappé par un coup d’État, suivi de l’arrestation d’Ali Bongo, ses fils, et sa famille. Ces derniers ont été placés en résidence surveillée. En ce qui concerne son fils, il est accusé par les putschistes de « haute trahison ».

Pour rappel, en 2019, le président Ali Bongo a nommé son fils au poste de coordinateur des affaires présidentielles. Avec cette nomination, Noureddin Bongo sera ainsi chargé d’assister son père dans la conduite de toutes les affaires de l’État. Il a également pour mission de veiller à l’application des décisions de son père. Une nomination qui a fait l’objet de plusieurs critiques.

Il faut également préciser que plusieurs pays ont réagi à ce nouveau coup d’État survenu après celui du Niger. On note la France, la Chine et la Russie. Quant aux putschistes, ils ont invité les populations à rester sereines face à cette situation.

« Nous appelons la population, les communautés des pays frères installées au Gabon, ainsi que les Gabonais de la diaspora au calme et à la sérénité. Nous réaffirmons notre attachement au respect des engagements du Gabon, vis-à-vis de la communauté nationale et internationale. Peuple gabonais, c’est enfin notre essor vers la félicité. Que Dieu et les mains de nos ancêtres bénissent le Gabon. Honneur et fidélité à la patrie », ont-ils déclaré.

 

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