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PPA-CI : BLAISE LASM ET DAHI NESTOR DÉFÉRÉS, LE PARTI RÉAGIT

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Blaise Lasm et Dahi Nestor

Le PPA-CI a réagi au déferrement de Blaise Lasm et Dahi Nestor au Pôle pénitentiaire d’Abidjan. Il dénonce une décision arbitraire et appelle à la vigilance de ses militants.

Le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a réagi lundi au déferrement de ses cadres Blaise LASM et Dahi Nestor au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (ex-MACA), après plus de 24 heures de garde à vue.

Décision arbitraire 

Les deux responsables, respectivement Secrétaire Général Adjoint en charge des Grands Ponts et de Yopougon-Sogon, sont inculpés pour « provocation à l’insurrection, atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire national, ainsi que troubles à l’ordre public », selon un communiqué du parti.

Dans sa déclaration, le PPA-CI qualifie ces mesures de « décision arbitraire » et les interprète comme une tentative de restreindre la liberté d’expression politique et de museler l’opposition. Le parti affirme sa solidarité avec Blaise LASM et Dahi Nestor et appelle ses militants, sympathisants et toutes les forces vives du pays à rester mobilisés face à ce qu’il considère comme une répression ciblée.

Selon le PPA-CI, ce déferrement intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes à moins de quatre semaines de la présidentielle prévue le 25 octobre 2025. Le parti rappelle que plusieurs autres cadres convoqués par le procureur de la République, Koné Barman, ont été libérés dans la journée de dimanche, tandis que LASM et Dahi Nestor ont été maintenus.

Tensions

Le communiqué du parti ne fait pas mention de Marie Odette Lorougnon, autre cadre du PPA-CI, qui demeure à la préfecture de police. Cette dernière est au centre d’une polémique liée à des propos jugés xénophobes tenus lors d’une rencontre à Bonoua le week-end dernier.

Le PPA-CI indique également que ces mesures n’affecteront pas ses actions politiques, notamment la marche pacifique prévue le 4 octobre en collaboration avec le PDCI-RDA, destinée à réclamer un dialogue politique ouvert et des élections inclusives et transparentes.

Aucune réaction officielle du parquet ou des autorités judiciaires n’a été publiée à ce stade. Les observateurs notent que cette affaire s’inscrit dans un contexte de tensions entre les autorités ivoiriennes et certains responsables politiques de l’opposition, à l’approche de la présidentielle.

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