Une scène pour le moins inhabituelle s’est déroulée le mardi 11 mars 2025 à Soubré, au sein des locaux du Conseil régional de la Nawa.
Cette irruption inattendue n’est pas sans rappeler d’autres événements survenus par le passé, notamment le cas de Mangoua Jacques dans la région du Gbêkê, où des actes similaires avaient été observés. Ces précédents nourrissent les inquiétudes quant à d’éventuelles pressions exercées sur certains responsables politiques à l’approche des échéances électorales.
Dans une Côte d’Ivoire où le climat politique demeure fragile, cette intervention des forces de l’ordre, sans explication officielle claire, suscite de vives réactions. Plusieurs observateurs s’interrogent sur la symbolique de cette intrusion et ses éventuelles implications politiques.
Face aux interrogations soulevées par cette affaire, de nombreux citoyens et acteurs politiques exhortent les autorités compétentes à faire toute la lumière sur les motivations réelles de cette intervention. La hiérarchie de la gendarmerie de Soubré est particulièrement attendue pour fournir des explications et rassurer l’opinion publique.
Dans un État de droit, l’usage des forces de sécurité doit s’inscrire dans un cadre strictement légal et impartial. Toute tentative d’instrumentalisation des institutions sécuritaires à des fins politiques nuirait gravement à la stabilité du pays et à la confiance des citoyens envers les autorités.
En attendant une clarification officielle, cette affaire continue de susciter des réactions et alimente les débats au sein de la région de la Nawa et au-delà. Il revient désormais aux autorités sécuritaires d’apporter des réponses précises afin de dissiper les doutes et de garantir un climat politique apaisé à l’approche des échéances électorales.
GRO avec Sercom CR Nawa
Avec Africanewsquick