
En 1995, quand par une alchimie politique, le régime ivoiritaire du PDCI-RDA a fait de notre SG Djéni Kobina, un apatride, je me suis posé la question de savoir ce que connaîtrait ce parti, le jour où la Justice le placerait face au miroir de l’Histoire.
En Novembre, ça fera 30 ans que Djéni Kobina, ancien membre du Bureau politique du PDCI-RDA, ancien Directeur de Cabinet ministériel, 1er secrétaire général du syndicat national des enseignants du secondaire en Côte d’Ivoire, ancien militaire ivoirien démobilisé après des années de service militaire forcé au sein des ex FANCI, a été humilié par le PDCI-RDA, son ancien parti politique qu’il avait servi sans tricher. Lequel des responsables du PDCI-RDA ou le militant de ce parti s’est souvenu, au moment du rejet de la candidature à l’élection législative dans la commune d’Adjamé, qu’un grand serviteur de l’Etat de Côte d’Ivoire, ne pouvait non seulement être déclaré étranger, encore moins s’entendre dire que son certificat de nationalité ivoirienne, délivré par un Juge assermenté par la Loi, était un faux grossier?
Lequel au PDCI-RDA avait levé le doigt pour dénoncer la forfaiture d’un parti qui était fier de proclamer que tout responsable à une fonction politique en Côte d’Ivoire devait être né de parents Ivoiriens (père et mère), eux-mêmes nés de parents ivoiriens? Les responsables, les sympathisants et les nouveaux amis du PDCI-RDA ne doivent pas mentir à l’opinion ou essayer de manipuler ceux qui ignorent tout des raisons des graves crises qui ont secoué notre pays, la Côte d’Ivoire.
C’est le PDCI-RDA qui a instrumentalisé la Justice ivoirienne pour faire de milliers d’Ivoiriens des étrangers dans leur propre pays. C’est le PDCI-RDA qui a amené des partis politiques ivoiriens à soutenir sa politique de purification du sang politique en inscrivant dans la Constitution des termes ivoiritaires visant à rejeter des adversaires politiques.
Le PDCI-RDA gagnerait à faire sa mue républicaine en reconnaissant sa responsabilité dans ce que vit actuellement Monsieur Tidjane THIAM et en demandant pardon à la Côte d’Ivoire. J’insiste ! Alain LOBOGNON
=======
PS : À tout individu qui sera tenté de parler de mon implication dans la rébellion en Côte d’Ivoire, j’aimerais rappeler que sans la Rébellion, au PDCI-RDA, le patronyme suffisait pour déclarer qu’un Ivoirien est disqualifié pour prétendre diriger un parti politique ou être candidat à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Alors dites MERCI à la Rébellion!
ALAIN LOBOGNON (SUR X)