Le bras de fer militaire entre Israël et l’Iran a franchi un nouveau cap avec une intensification des frappes aériennes, des ripostes balistiques massives et une mobilisation diplomatique croissante.
En ce 16 juin 2025, le conflit entre l’Iran et Israël s’aggrave, marquant un tournant majeur avec des pertes humaines considérables, des frappes stratégiques continues et une inquiétude mondiale croissante.
Les raids israéliens, menés dans le cadre de l’opération Rising Lion, ont causé la mort d’au moins 406 personnes en Iran, dont 14 scientifiques nucléaires et plusieurs hauts responsables des Gardiens de la Révolution, selon The Guardian et l’agence IRNA.
En réponse, Téhéran a déclenché l’opération True Promise III, lançant 150 missiles balistiques et près de 100 drones kamikazes, dont la majorité a été interceptée par les systèmes de défense israéliens (Dôme de Fer, Arrow), d’après Reuters.
Les représailles iraniennes ont néanmoins fait au moins 24 morts civils en Israël et provoqué des centaines de blessés, touchant notamment les villes de Tel-Aviv, Bat Yam et Haïfa. À Téhéran, un exode massif est en cours alors que les habitants fuient les zones jugées à risque.
Sur le plan diplomatique, le G7 appelle à une « désescalade immédiate », tandis que la Russie et la Chine ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Iran, tout en affirmant agir en légitime défense, prévient qu’il continuera de riposter si les attaques persistent.
Les marchés pétroliers, d’abord en hausse à plus de 95 dollars le baril, ont connu un léger reflux autour de 71 à 72 USD, à la faveur de signaux diplomatiques en provenance d’Oman et du Qatar, impliqués dans des efforts de médiation.
Le conflit, aux conséquences déjà lourdes sur le plan sécuritaire et humanitaire, reste suspendu aux initiatives diplomatiques en cours pour éviter une escalade régionale majeure.
AC/Sf/APA