L’élan de solidarité avec le Maroc a pris en France une dimension particulière en raison des liens pétris de contradictions entre les deux pays. Il connaît un retard à l’allumage.
La catastrophe arrive alors que Rabat et Paris entretiennent une relation conflictuelle depuis plus deux ans avec la révélation de l’affaire Pegasus, ce scandale d’écoutes téléphoniques qui aurait permis au régime marocain d’espionner le téléphone personnel d’Emmanuel Macron via une société israélienne.
Le non-respect par les autorités marocaines des accords de reconduite aux frontières des étrangers en situation irrégulière et surtout des divergences sur la question du Sahara Occidental, une région considérée comme sienne par le royaume chérifien mais revendiquée par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario avec le soutien de l’Algérie, ont envenimé une crise sourde.
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Rabat reproche à Paris ce qu’il considère comme un appui en demi-teinte. L’Élysée estime la piste d’une autonomie des «provinces du Sud» intéressante mais s’en remet aux Nations unies pour une solution négociée. Emmanuel Macron ménage le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, au nom du travail de mémoire sur la guerre…La suite sur LEFIGARO
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Aide internationale au Maroc : "Il y a un contexte de fortes tensions entre la France et le Maroc (…) Il faut dépasser les susceptibilités. Nous pourrions parfaitement faire transiter notre aide par l’Union européenne", propose l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin. pic.twitter.com/punBVTbzOk
— franceinfo (@franceinfo) September 11, 2023
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