En juin, le premier ministre Justin Trudeau a affirmé qu’il y avait des « allégations crédibles » que le gouvernement indien a été impliqué dans le meurtre du militant sikh canadien Hardeep Singh Nijjar. Depuis, le Canada se retrouve au cœur d’une crise géopolitique.

L’Inde a rejeté les allégations de M. Trudeau, qualifiant le Canada de refuge pour terroristes, extrémistes et activités anti-indiennes. Elle a également accusé M. Nijjar, partisan actif de la création d’un État sikh indépendant appelé Khalistan dans la région du Pendjab, de diriger un groupe séparatiste militant, une accusation que ses partisans réfutent.

Les tensions entourant le mouvement du Khalistan, en Inde et à l’étranger, remontent à des décennies, mais des experts estiment que le Canada est le bastion le plus fort du mouvement, ce qui fait du pays la cible de vives critiques de l’Inde. Les allégations de M. Trudeau sur l’implication de l’Inde dans le meurtre de M. Nijjar ne font qu’exacerber la situation, disent-ils.

La situation n’est pas simple. Par exemple, les Sikhs canadiens ne sont pas tous d’accord à propos du Khalistan. De plus, le chef du NPD fédéral, Jagmeet Singh, qui lui-même est Sikh, demande à ce que les émeutes anti-sikhes de 1984 en Inde soient reconnues comme un acte de génocide. Aussi, la définition de la liberté d’expression diverge entre l’Inde et le Canada.CANADA

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