“Mascarade’’, “confiscation de la souveraineté populaire’’, “provocation grave’’, “violation frontale des droits civiques et politiques’’ : Générations et peuples solidaires (GPS), le mouvement politique dissous de l’ancien Premier ministre, Guillaume Soro, ne décolère pas après la publication de la liste électorale définitive.
Comme déjà en 2020, Guillaume Soro, en exil depuis 2019 et sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par la justice ivoirienne ne devrait pas participer à l’élection présidentielle de 2025.
Mercredi 04 juin 2025, à cinq mois de la présidentielle, la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe en charge des élections, a rendu publique la liste électorale définitive. Plusieurs leaders de l’opposition dont Guillaume Soro, n’y figurent pas.
Condamné par contumace d’abord à 20 ans de prison pour “blanchiment de capitaux’’ et ensuite à perpétuité pour “atteinte à la sûreté de l’Etat’’, Guillaume Soro, est déchu, selon la CEI, de ses droits civiques et politiques en raison de cette double condamnation et ne peut être candidat ni électeur.
Dans un communiqué, GPS, dissous par la justice ivoirienne, a réagi à la publication de cette liste électorale.
Pour le mouvement, la radiation de son leader participe plutôt d’une “entreprise d’exclusion méthodique’’ en vue d’un “coup de force électoral’’ en octobre.
GPS annonce une réunion de sa direction “pour examiner cette situation exceptionnelle et prendre les mesures appropriées afin de défendre les droits civiques et politiques de son président’’
Serge Alain Koffi