LE PARTI DE GBAGBO AVERTIT : « NOTRE PATIENCE N’EST PAS INFINIE ! »

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L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo
L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo

À l’issue de cette session, dont l’unique thème était : « La lutte démocratique pour des élections apaisées », le comité central a décidé de lancer un ultimatum au régime du président Alassane Ouattara, exigeant des décisions garantissant la tenue d’élections apaisées, inclusives et transparentes.

Mise en garde

« Le comité central a décidé d’évaluer, dans la première quinzaine du mois de juin, l’évolution de la mobilisation ainsi que les réponses – ou le silence – du pouvoir. Passé ce délai, et si rien ne change, le PPA-CI se réserve le droit d’envisager un nouveau palier dans la lutte, plus déterminé, plus structuré, et à la hauteur de la gravité de la situation. Car face à un pouvoir sourd, il n’y a parfois pas d’autre choix que de se dresser. Mais aujourd’hui encore, le PPA-CI fait le pari de la paix, de la lucidité et de l’unité. Toutefois, notre patience n’est pas sans limite », a averti le parti de Laurent Gbagbo.

Passé ce délai, et si rien ne change, le PPA-CI se réserve le droit d’envisager un nouveau palier dans la lutte, plus déterminé, plus structuré, et à la hauteur de la gravité de la situation

Donnant instruction à sa direction de « concevoir et transmettre aux structures du parti des mots d’ordre précis à exécuter en temps opportun ».  Cet ultimatum, qui ressemble à une sévère mise en garde adressée au régime d’Alassane Ouattara, intervient dans un contexte socio-politique tendu, marqué par des remises en cause de la crédibilité du processus électoral. À six mois de la présidentielle, plusieurs points de divergence opposent pouvoir et opposition, notamment la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), que l’opposition juge inféodée au régime RHDP, ainsi que l’épineuse question de l’inclusivité du scrutin.

Plusieurs opposants exclus

Plusieurs figures majeures de l’opposition, parmi lesquelles Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et, plus récemment, Tidjane Thiam, sont exclues de la course pour des raisons judiciaires ou administratives. Laurent Gbagbo, en particulier, reste frappé par une condamnation de 20 ans de prison dans l’affaire dite du braquage de la BCEAO, assortie d’une privation de ses droits civiques, malgré son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI). Ses partisans dénoncent une manœuvre politique destinée à l’écarter définitivement.

La tension est de nouveau montée d’un cran depuis la radiation de Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, de la liste électorale le 22 avril dernier, en raison de sa double nationalité au moment de son inscription.  Face à cette situation délétère, le  gouvernement, rejette toute responsabilité. Mercredi dernier, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement a mis en garde l’opposition contre toute tentative de troubles à l’ordre public.

Jean Kelly KOUASSI

@le.panafricain.sy

communiqué final du comité Central du PPA-CI ,Sonne la fin du régime RHDP#GBAGBO #DISCOURS GBAGBO PPA-CI#côtedivoire🇨🇮225 #THIAM #abidjan225🇨🇮 cejour-là

♬ son original – LE PANAFRICAIN SYLOS

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