Au lendemain de la décision du président américain, Donald Trump, relative aux restrictions de voyage visant plusieurs pays africains, la Commission de l’Union africaine a exprimé sa préoccupation à travers un document publié le 5 juin 2025.
Dans cette déclaration, l’UA exprime sa compréhension sur le droit de chaque nation à protéger ses frontières et ses citoyens. Cela dit, elle souhaite de la part du gouvernement américain une action équilibrée qui se base sur des preuves et en accord avec les relations entre les pays africains et les États-Unis.
L’Union africaine s’inquiète singulièrement des effets néfastes de ces dispositions sur les échanges humains, l’éducation, le commerce et les relations diplomatiques établies depuis plusieurs décennies entre l’Afrique et les États-Unis. La Commission de l’UA rappelle également, à travers ce document, qu’Africains et Américains ont des intérêts communs en matière de paix, de prospérité et de coopération mondiale.
La Commission appelle donc l’administration américaine à privilégier une action concertée, à mettre en priorité le dialogue avec les pays touchés et solutionner le problème.
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Lutte contre les “terroristes étrangers” : Trump interdit l’accès des Etats- Unis aux ressortissants de 19 pays

Le président américain Donald Trump a pris une nouvelle décision interdisant l’accès à son pays à des ressortissants de 12 pays. L’annonce, faite le mercredi 4 juin 2025, se fonde sur une volonté de lutter contre les « terroristes étrangers » et les menaces sécuritaires.
Cette décision, qui entrera en vigueur le 9 juin 2025, à partir de 4h 01 (GMT), est dans la ligne droite du durcissement de la politique migratoire américaine depuis le début du retour de Trump à la Maison blanche.
Les pays dont les citoyens sont concernés sont : l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, le Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Mais en plus, cette nouvelle disposition prévoit des restrictions partielles pour les voyageurs originaires de sept autres pays dont Cuba, le Venezuela ou encore le Togo.
Le décret justifie aussi cette décision par l’incapacité de certains pays à vérifier l’identité de leurs citoyens à destination des Etats-Unis.
Dans une vidéo publiée sur le réseau social X, Donald Trump a déclaré : « Nous n’autoriserons pas les personnes qui souhaitent nous faire du mal à entrer dans notre pays ». Il précise également que cette liste pourrait être mise à jour en fonction des enjeux sécuritaires.
Le décret précise toutefois que les visas délivrés avant le 9 juin 2025 resteront valides.
Samuel Tia