Vingt-quatre heures après l’annonce par les autorités ivoiriennes du décès à Abidjan d’Alain Traoré dit Alino Faso, le gouvernement du Burkina réclame le rapatriement de la dépouille de l’activiste burkinabé.
Dans un communiqué publié dimanche 27 juillet, le procureur de la République en Côte d’Ivoire a indiqué que l’activiste a été retrouvé mort jeudi 24 juillet dans sa chambre de l’école de gendarmerie d’Abidjan où il était détenu depuis le mois de janvier.
Il a précisé également que les premiers éléments de l’enquête concluaient à un suicide de l’influenceur, présenté comme un soutien du capitaine Ibrahim Traoré.
Ce lundi 28 juillet, le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré a convoqué la Chargée d’Affaires de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Ouagadougou pour en savoir davantage.
Le chef de la diplomatie burkinabè a dit son indignation et sa désapprobation d’une procédure qui, selon lui, n’a pas respecté les principes et les valeurs de la pratique diplomatique.
“Il y’a beaucoup de mépris, un manque d’égard et de courtoisie pour les autorités et le peuple burkinabè, et ça l’est encore plus pour la famille du défunt qui découvre une nouvelle aussi douloureuse sur les réseaux sociaux’’, s’indigne Karamoko Jean Marie Traoré.
“Nous exigeons que toute la lumière soit faite sur ce drame (…) Nous voulons recevoir le corps de notre compatriote ici au Burkina Faso’’’, a-t-il réclamé.
Serge Alain Koffi