Le décès à Abidjan de l’influenceur burkinabé Alino Faso passe mal au Burkina Faso. Le gouvernement doute de la thèse du suicide évoquée par les autorités judiciaires ivoiriennes.
Gilbert Ouédraogo, le porte-parole du gouvernement burkinabè émet des doutes sur la version des autorités judiciaires ivoiriennes. C’était dans un communiqué à la télévision nationale.
“Le gouvernement rejette avec force et vigueur la thèse du suicide actuellement avancée par les autorités judiciaires ivoiriennes’’, déclare-t-il.
Pour le gouvernement burkinabé, l’influenceur est “victime de déni de justice et d’arbitraire’’ dans cette affaire.
Et à en croire le Burkina Faso, les autorités judiciaires ivoiriennes “ont brillé par une complaisance coupable’’.
Dans un communiqué, dimanche 27 juillet 2025, le procureur de la République en Côte d’Ivoire annonce le décès d’Alino Faso.
Il révèle que l’activiste a été retrouvé mort jeudi 24 juillet dans sa chambre de l’école de gendarmerie d’Abidjan où il était détenu depuis le mois de janvier.
Selon les autorités judiciaires ivoiriennes, les premiers éléments de l’enquête concluent à un suicide de l’influenceur, en détention à l’école de gendarmerie d’Abidjan.
Pour le gouvernement burkinabé, la mort d’Alino Faso est plutôt “assimilable à un assassinat crapuleux’’.
Les autorités burkinabés réclament “le rapatriement sans délai’’ de la dépouille afin d’organiser des obsèques “dignes et honorables’’
Serge Alain Koffi