
Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des citoyens, l’Etat ivoirien a lancé, en 2015, « Les Filets sociaux productifs », un projet qui consiste à assister des ménages en situation de vulnérabilité par une allocation trimestrielle d’un montant de 36 000 FCFA sur une période de trois ans. Cela, à travers des transferts monétaires et des dispositifs d’encadrement, notamment l’Association d’Epargne et de Crédit des bénéficiaires (AVEC). A ce jour, ce sont au total 527 000 ménages qui ont bénéficié des Filets sociaux productifs sur l’ensemble du territoire national pour un montant de 171 milliards FCFA, selon le Coordonnateur dudit projet, Kipeya Koné.
De nombreux bénéficiaires des Filets sociaux productifs ont pu améliorer leur condition de vie grâce aux 36 000 FCFA reçus trimestriellement.
Au quartier Prof de Tiassalé, dans la région de l’Agnéby-Tiassa, dame Amoin Kouamé Diouf dispose d’une parcelle de riz. « Avant, je vendais de la friperie et je ne gagnais pas assez d’argent. Mais grâce au projet « Filets sociaux productifs » aujourd’hui, je produis un demi-hectare de riz. J’arrive à mieux m’occuper de mes enfants, à me soigner en cas de maladie, etc. J’en suis très contente. Vraiment, je tiens à remercier le gouvernement ivoirien qui me permet aujourd’hui de m’en sortir », affirme-t-elle, toute heureuse.
Toujours dans la même région, mais cette fois à Agboville, chef-lieu de région, l’on retrouve Akissi Jacqueline Konan, commerçante résidant au quartier Sokoura, précisément au Terminus. Les Filets sociaux l’ont sortie de la pauvreté, dit-elle.
« Avant, je n’arrivais pas à joindre les deux bouts parce que mon mari avait eu un problème à son travail. Donc, ça ne marchait pas comme avant. C’était très difficile pour nous. Même la maison dans laquelle on était, c’était difficile d’en payer le loyer. Depuis la venue des Filets sociaux, tous les trois mois, on reçoit 36 000 FCFA », raconte-t-elle.
Et d’ajouter, avec soulagement : « Cette allocation m’a beaucoup aidée. Avant, je vendais les arachides. Mais grâce aux Filets sociaux et AVEC, je dispose d’un chiffre d’affaires d’au moins 150 000 FCFA qui me permet de me rendre dans les villages et campements pour acheter des produits et venir les livrer aux femmes du marché de la ville. Je m’en sors très bien. Les Filets sociaux m’ont permis de sortir de la pauvreté. Je dors en paix, je ne suis plus inquiète ».
Selon elle, ce soutien lui permet aujourd’hui de payer le loyer, d’agrandir son commerce et d’aider son mari à construire la maison sur le terrain qu’il a payé : « Je remercie le gouvernement, à travers les Filets sociaux et l’Association d’Epargne et de Crédit des bénéficiaires (AVEC). Mon rêve est d’achever la construction des deux chambres-salon pour y habiter avec mes enfants et mes petits-enfants ».
A Kouakoukro, un autre quartier d’Agboville, Aka Épine Azer fait son commerce. Cette veuve arrive à prendre soin de ses quatre orphelins grâce au projet Filets sociaux et fait les louanges de l’AVEC.
« Je suis veuve et j’ai quatre orphelins à ma charge. C’était un peu difficile, surtout quand l’eau de pluie est venue casser ma maison. Quand les 36 000 FCFA des Filets sociaux sont arrivés, j’ai épargné grâce à l’AVEC qui nous suit. Cela me permet d’améliorer mon commerce. Et, j’arrive maintenant à m’occuper de mes orphelins, à payer leur école et à faire à manger pour la maison », confie-t-elle.
Reconnaissante au gouvernement, Aka Épine Azer arrive désormais à contracter un prêt de 200 000 ou 250 000 FCFA et le rembourser en trois mois : « Merci au gouvernement qui nous a permis d’avoir une famille en dehors de la nôtre. Qu’il continue de nous aider. Je suis très heureuse car je tends de plus en plus vers mon rêve qui est d’avoir mon propre ».
CICG