Amnesty International a confirmé que les unités militaires israéliennes qui bombardent Gaza sont équipées d’obus au phosphore blanc.

Sur son compte sur la plateforme X, l’organisation a déclaré ce vendredi : « Notre laboratoire de preuves des crises a confirmé que les unités militaires israéliennes qui bombardent Gaza sont équipées d’obus d’artillerie au phosphore blanc ».

« Nous enquêtons sur ce qui semble être un usage de phosphore blanc à Gaza, notamment lors d’un bombardement qui a eu lieu près d’un hôtel sur la plage de la ville », a ajouté l’ONG.

L’organisation a souligné que « le phosphore blanc est une substance incendiaire qui est souvent utilisée pour créer un épais écran de fumée ou marquer des cibles. Il brûle à des températures très élevées lorsqu’il est exposé à l’air et peut continuer à brûler à l’intérieur de la chair. Il provoque également d’horribles douleurs et blessures potentiellement mortelles, et la substance ne peut pas être éteinte avec de l’eau ».

Amnesty International a ajouté : « Par conséquent, il n’est jamais permis d’utiliser du phosphore blanc dans les zones civiles. Gaza est considérée comme l’une des zones les plus densément peuplées au monde ».

« Alors que nous continuons à enquêter de près sur ces cas très inquiétants, nous exhortons Israël à respecter le droit humanitaire international à tout moment et à veiller à épargner les civils », a fait savoir l’organisation.

Human Rights Watch a déclaré dans la journée du jeudi avoir la certitude qu’Israël avait utilisé des bombes au phosphore dans la Bande de Gaza et à la frontière libanaise.

À l’aube du samedi, l’opération militaire « Déluge d’Al-Aqsa » a été lancée contre Israël par le Hamas en collaboration avec d’autres factions palestiniennes à Gaza, en réponse « aux attaques continues des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux de culte, et plus particulièrement contre la mosquée Al-Aqsa dans Jérusalem-Est occupée ».

De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération « Épées de fer » et continue de mener des frappes intensives contre de nombreuses zones de la bande de Gaza, habitée par plus de deux millions de Palestiniens, qui subissent de conditions de vie détériorées, à cause du blocus israélien en place depuis 2006.

Pour la septième journée consécutive, l’armée israélienne continue de bombarder des civils dans la bande de Gaza, causant des milliers de morts et de blessés, détruisant des tours et des bâtiments résidentiels, des propriétés publiques et privées et des infrastructures, ce qui a provoqué des déplacements massifs de la population.

Dans ce même contexte, Israël a interrompu les approvisionnements en eau, en électricité, en nourriture, entre autres nécessités à Gaza, une décision qui a été largement condamnée à l’international.

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