Plusieurs milliers de Palestiniens ont fui vendredi à travers les rues dévastées de la ville de Gaza, espérant trouver refuge plus au sud après un appel aux civils lancé par Israël, qui se prépare à une offensive terrestre en représailles à l’attaque sanglante lancée par le Hamas.

«Ce n’est que le début» des opérations israéliennes à Gaza, a prévenu le premier ministre Benjamin Netanyahu au septième jour de la guerre, déclenchée le 7 octobre par l’attaque sans prédécent du mouvement islamiste palestinien contre Israël et qui a déjà fait des milliers de morts. Le Hamas a en outre enlevé 150 otages qu’il a menacé d’exécuter.

L’armée israélienne, qui a riposté par des frappes intensives sur la bande de Gaza, a aussi annoncé vendredi y avoir mené des incursions au sol «dans les dernières 24 heures».

Environ 1900 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux civils, dont 614 enfants, selon les autorités locales, sont morts dans la bande de Gaza, un petit territoire pauvre coincé entre Israël, la Méditerranée et l’Égypte, en état de siège.

Le Hamas, classé organisation terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et Israël, qui a pris le pouvoir en 2007 dans la bande de Gaza, a annoncé vendredi que 13 otages, «dont des étrangers», avaient été tués dans des frappes israéliennes.

Le groupe islamiste, qu’Israël a juré «d’anéantir», avait déjà annoncé la mort de quatre otages dans les bombardements. Cette situation rend encore plus compliquée toute offensive terrestre, une perspective terrifiante de combats au coeur d’une ville à l’extrême densité de population, au sous-sol parsemé de souterrains.

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