
Le président Exécutif du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI), professeur Dano Djédjé a dénoncé et condamné les violences perpétrées dans la nuit du 1er août dans la commune de Yopougon.
« Le PPA-CI n’est pas responsable de ces actes et appelle à une enquête transparente pour situer les responsabilités », a déclaré Dano Djedjé ce dimanche 03 août 2025 au cours d’un point de presse qu’il a animé à Abidjan-Cocody.
Si le PPA-CI condamne fermement ces actes de violence et exprime sa compassion aux victimes, le parti de Laurent Gbagbo a également dénoncé la démarche du procureur de la République. « Alors que l’opinion publique nationale et internationale s’attendait à ce que Monsieur le Procureur de la République respecte les procédures prévues par le code de procédure pénale de notre pays, la réalité observée dès le matin du 3 août est tout autre. Une vague de répression s’abat illégalement sur nos cadres et militants. », a-t-il déploré.
Selon lui, la vague d’arrestation de ses militants dont Zaholy, députée-suppléante de Yopougon, Kado Gnegbré (SNT), Josué Kouamé, Kouassi Brou, Éric Kogo, Fofana Souleymane et Zoh Inza sans enquête préalable est une « pratique anticonstitutionnelle, héritées du passé sombre de notre pays ». Avant d’estimer que «
Si les services de sécurité disposent d’éléments à reprocher à nos camarades, ils doivent les convoquer dans le strict respect de la loi, et non les enlever dans l’ombre de la nuit. »
À en croire Dano Djédjé ces arrestations portent atteinte non seulement aux droits fondamentaux des citoyens, mais aussi à la décrispation politique et à la cohésion nationale, que tout le peuple ivoirien appelle de ses vœux. « Le PPA-CI exprime sa solidarité totale envers les militants ainsi victimes et réclame leur libération immédiate. », a souhaité le président exécutif du PPACI.
Cyprien K.