
La route peut changer une vie en une fraction de seconde.
Aujourd’hui, c’est notre frère Molare qui vit ce drame, un accident tragique, une douleur qu’aucun mot ne peut vraiment soulager. À lui, nous disons simplement : force à toi, Mory.
Ce genre de situation peut arriver à n’importe quel conducteur. Ce n’est pas une affaire de statut, de fortune ou de notoriété. C’est la vie, parfois brutale, souvent injuste. Que la défunte repose en paix, et que sa famille reçoive tout notre soutien dans cette épreuve.
Mais ce qui fait mal, c’est de voir ce drame récupéré, détourné, exploité.
On a voulu faire de la politique sur la douleur.
On a crié à l’injustice avant même que la justice ne parle.
Non, Mory n’a pas fui. Non, il n’est pas protégé par un pouvoir. Il affronte. Il assume.
Dans ce pays, on est rapide à juger, lent à comprendre.
Mais dans la tempête, les vrais restent debout. Et toi, Mory, tu es resté debout.
Pas parce que tu es fort, mais parce que tu es digne.
On ne minimise rien. Un accident reste une blessure pour tous. Mais qu’on laisse la justice suivre son cours, et qu’on arrête de vouloir condamner un homme avant d’écouter son cœur, sa vérité, sa peine.
Courage Molare
Tonton Adjoudjou