PRÉSIDENTIELLE 2025, CE QUE L’ÉMISSAIRE ONUSIEN EN VISITE EN CÔTE D’IVOIRE SOUHAITE

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Alassane Ouattara et Leonardo Santos Simão
Alassane Ouattara et Leonardo Santos Simão

À six mois de l’élection présidentielle, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simao, est en visite en Côte d’Ivoire. Il a été reçu jeudi 17 avril 2025, par le président Alassane Ouattara.

Pour la présidentielle 2025, l’émissaire onusien en visite de travail en Côte d’Ivoire a émis le souhait de la tenue d’un scrutin apaisé.

« Nous souhaitons aux Nations Unies, que le pays continue à inspirer d’autres Etats par la tenue d’élections apaisées, permettant aux populations de choisir librement leurs dirigeants », a fait savoir Léonardo Santos Simao à sa sortie d’audience avec le président Alassane Ouattara.

« Les élections sont toujours un moment spécial dans n’importe quel pays. Et la Côte d’Ivoire est en bon chemin pour préparer des élections paisibles », a-t-il rassuré également.

Léonardo Santos Simao a également salué les efforts de développement engagés par le gouvernement ivoirien.

Selon le fonctionnaire onusien, ces actions, menées sous le leadership du chef de l’État, se traduisent par une amélioration visible des conditions de vie des populations.

Au niveau régional, le représentant de l’ONU a insisté sur la nécessité d’une coopération renforcée face à la menace terroriste.

« Les Nations Unies sont toujours là pour soutenir les efforts du pays, en particulier dans la création de plateformes communes de lutte contre le terrorisme », a-t-il assuré.

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Il faut le rappeler, cette visite du représentant spéciale du Secrétaire général de l’ONU intervient dans un climat politique marqué par des tensions.

Plusieurs figures majeures de l’opposition, dont Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé ou encore Guillaume Soro, sont actuellement écartées du processus électoral, à la suite de décisions judiciaires qu’ils contestent.

Une situation que dénoncent leurs formations politiques, qui appellent à la réintégration de leurs leaders et à la mise en place de conditions jugées favorables à un scrutin inclusif et transparent.

Depuis le vendredi 11 avril 2025, le PPA-CI et le PDCI ont suspendu leur participation aux travaux de la Commission électorale indépendante (CEI), qu’ils accusent de partialité.

Pour ces partis, la structure chargée d’organiser le scrutin ne présente pas, en l’état, les garanties d’un processus électoral crédible.

Eirena Etté

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