Une intervention militaire au Niger serait «une déclaration de guerre» au Burkina Faso et au Mali (communiqué conjoint des deux gouvernements)

Le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP) au pouvoir au Niger peut compter sur le Mali, le Burkina Faso et la Guinée. Les trois pays ont exprimé leur soutien aux putschistes nigériens. Le Mali et le Burkina Faso sont même allés en mettant en garde la CEDEAO contre sa volonté de commanditer une intervention militaire contre le Niger.

Le Mali et le Burkina Faso ont haussé le ton contre la CEDEAO dans la soirée de ce lundi 31 juillet. Les deux pays ont pris fait et cause pour les autorités de la Transition nigériennes. Dans un communiqué conjoint, les deux pays ont clairement exprimé leur désaccord par rapport aux sanctions économiques prises par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Niger.

En ce qui concerne l’intervention militaire envisagée, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré avertissent que « toute information militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ».

Le Mali et le Burkina Faso préviennent également que « toute intervention militaire contre le Niger entrainerait un retrait du Mali et du Burkina Faso de la CEDEAO ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger ».

 

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La Guinée s’oppose également aux sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Peuple Nigérien.

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