Dans les annĂ©es 90, la CĂŽte dâIvoire a privatisĂ© plusieurs entreprises stratĂ©giques. Notre groupe, SIFCOM, a pris 10% des parts de CI TĂ©lĂ©com. Alors que je m’y opposais afin d’investir autrement, mon pĂšre nous a alors conseillĂ© de prendre des parts, mĂȘme minoritaires, plus importantes dans les secteurs clĂ©s de notre Ă©conomie.
Aujourdâhui, prĂšs de 80% des secteurs clĂ©s (tĂ©lĂ©coms, Ă©nergie, agro-industrie) sont contrĂŽlĂ©s par des capitaux Ă©trangers. 90% du secteur bancaire est dĂ©tenu par des groupes internationaux. RĂ©sultat : les dĂ©cisions Ă©conomiques majeures Ă©chappent aux nationaux et les richesses quittent le pays.
Le nationalisme Ă©conomique, ce n’est pas rejeter les investisseurs Ă©trangers. Câest garantir une place centrale aux nationaux pour que lâĂ©conomie profite dâabord aux Ivoiriens. – PrivilĂ©gier les entreprises locales – Encourager des champions nationaux – Favoriser le transfert de compĂ©tences
